Philippe Cailleux :
1) Le cadre :
- Il suffit que le « protégé » lui soit livré pieds et poings liésoit livré pieds et poings liés,
- sans possibilité de fuir ou se défendre,
- qu’il dépende en tout de son bon vouloir,
- qu’il soit isolé dans la vie et ne bénéficie d’aucun soutien extérieur (« Le harcèlement moral est une pathologie de la solitude ». M.-F. Hirigoyen).
De la sorte la « protection » peut-elle l’incarcérer dans un in-pace mental aussi sûrement que s’il était derrière les barreaux de la plus solide des cages. Une prison qui présente l’avantage de ne pas se voir.
2) Les moyens :
- « On » lui supprime ses libertés fondamentales,
- « on » le coupe de toute information,
- « on » refuse de communiquer avec lui,
- « on » lui interdit de s’exprimer,
- « on » lui dénie la possibilité de penser,
- « on » fait comme s’il n’existait pas,
- « on » le dépouille de son identité, de son humanité,
- « on » le réduit à l’état de chose, avec un statut comparable à celui d’un esclave, d’un bibelot ou d’un chien, sans plus de latitude qu’eux.
(Ces boutiques de tutelle-curatelle sont clairement des boîtes à ordures).
Nul besoin d’être psychiatre pour saisir les prolongements psychotraumatiques d’un pareil traitement. Si « on » ne le comprend pas c’est qu’« on » veut ne pas le comprendre. C’est intentionnellement qu’on dresse autour des « protégés » un réseau de pseudo-communication dont la fonction est de les contraindre à la résignation. Que cela puisse provoquer chez eux un syndrome de dissociation, qu’est-ce qu’on en a à faire ? Les organismes de tutelle-curatelle œuvrent sous couvert de la Loi, ils sont à l'abri, ils ne risquent rien, pourquoi se gêneraient-ils ?
LA FRANCE M'A SUICIDÉ, pages 30 & 31.
LIRENLIGNE.NET
N'est pas Balzac qui veut...
RépondreSupprimerMon pauvre Marc-Antoine vous êtes vraiment très, très, très con.
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