dimanche 25 juillet 2021

Les internements abusifs semblent se multiplier ces derniers temps...

 


Encore un internement vraisemblablement abusif :


Hier je suis tombée sur une vidéo qui m'a fait froid dans le dos, une personne, une aide-soignante à la retraite qui milite contre les placements d'enfants abusifs, relatait son séjour forcé de deux mois dans un hôpital psychiatrique...


Les vidéos dans lesquelles cette dame dénonce certains faits déplaisant à la «  justice » une juge a demandé son expertise psychiatrique. Il semblerait que ce genre d' »expertise » soit très en vogue ces derniers temps, je mets le mot expertise entre guillemets la psychiatrie n'étant pas, chacun le sait une science exacte. C'est d'ailleurs pour cette raison que les juges en raffolent ils savent très bien que les psys n'auront aucun scrupule à rendre le diagnostic que le juge souhaite entendre .


Bref cette dame a été diagnostiquée «  délire paranoïaque » diagnostic très pratique pour se débarrasser des gêneurs qui fourrent trop leur nez dans certains dysfonctionnements judiciaires.

Le psy a déclaré sans rire que cette dame était «  dangereuse pour elle-même et pour la société » , direction l'asile donc où cette dame a passé près de deux mois, privée d'absolument tout contact avec l'extérieur . Portable confisqué, bien sûr, pendant toute la durée du séjour...


Les proches de la « patiente » téléphonaient tous les jours à l'hôpital mais impossible d'avoir des nouvelles au nom du sacro-saint secret professionnel...


On lui a administré, contre son gré bien sûr un médicament utilisé dans le traitement de la schizophrénie ( tiens je croyais qu'elle était paranoïaque?) et comme elle en a fait la remarque aux «  soignants «  ceux-ci lui ont rétorqué : «  Mais ne vous inquiétez pas, Madame, c'est juste un médicament pour stopper les pensées » ... Elle nous a lu la liste des effets secondaires de ce médicament destiné à « stopper les pensées » … la liste fait deux pages …


Ce qui m'a frappée c'est le ton calme et détaché sur lequel s'est exprimé cette dame … Aucun effet théâtral, aucune position victimaire, elle est restée calme et factuelle...


Je suis bien consciente qu'il faut rester très prudent quand il s'agit de psychiatrie et qu'on n'a pas TOUS les tenants et les aboutissants d'une affaire. Mais j'ai remarqué que les personnes qui ont l'audace de tenir tête aux juges sont de plus en plus souvent menacées d'aller faire un petit tour à l'asile si elles continuent de l'ouvrir, et que ces menaces sont de plus en plus souvent mises à exécution.







samedi 17 juillet 2021

C'est ignoble de priver une personne handicapée et sous tutelle de quelques joies de la vie

 


C'est particulièrement ignoble de priver une handicapée des quelques joies qui lui restent dans sa vie...


Voici l'histoire de Françoise, mise sous tutelle suite à sa sclérose en plaque et interdite par son curateur-de toute relation avec ses anciens amis et son compagnon depuis aujourd'hui près de sept ans Françoise étant empêchée de sortir depuis janvier 2015, isolée et clouée sur son fauteuil

roulant, comme dans un cercueil !


Jean et Françoise filaient le parfait amour depuis des années quand la maladie fit brutalement irruption dans leurs vies.


Ils avaient les mêmes centres d'intérêt : leur foi commune tous deux sont de fervents chrétiens, mais aussi les joies simples de la vie : la nature, les voyages, les concerts. Ils s'entendaient à merveille. Ayant dépassé la soixantaine, ils envisagent de protéger l'autre une fois que l'un d'eux aura disparu et souscrivent deux assurances-vie : le survivant sera le bénéficiaire.


Lorsqu'elles apprennent l'existence de cette assurance-vie les sœurs de Françoise, qui jusque là ne s'étaient jamais manifestées se mettent à accuser Jean de tous les maux : il aurait commis des détournements, il aurait été violent avec Françoise etc. le plus ridicule étant l’accusation de viols, impossibles en raison d’une sonde urinaire à demeure qui aurait déchiré l’urètre en étant enlevée !


Le curateur de Françoise prend des mesures draconiennes : Jean n'a plus le droit de voir Françoise, ni d'ailleurs de lui téléphoner ( le curateur a changé le n° de Françoise) , les amis de Françoise n'ont plus le droit de la visiter et les auxiliaires de vie menacent de faire intervenir la police si qui que ce soit se présente au domicile de l'amie de Jean.


Le curateur a chassé les anciennes auxiliaires de vie, pourtant très appréciées de Françoise pour les remplacer par une nouvelle équipe … chose étrange un ami du curateur a racheté la société dès juin 2015… et Françoise, si j'ai bien compris, rapporterait 15000 € !par mois , bénéficiant de la PCH 24heures sur 24 !


A la demande des sœurs et du curateur une enquête a été diligentée et Jean a été lavé des accusations qui pesaient contre lui, mais il est intéressant de noter que le Procureur n'a pas cru bon de poursuivre les sœurs ni le curateur pour dénonciation calomnieuse, ni examiné les

nombreux signalements dénonçant les maltraitances psychologiques et physiques subies par

Françoise, ainsi que les plaintes.



Jean a également réuni de très nombreux témoignages de leurs anciens amis communs et des anciennes auxiliaires de vie attestant tous que Jean s'est toujours comporté de façon aimante et respectueuse vis-à-vie de Françoise et que celle-ci a énormément souffert d'être brutalement séparée de lui le JPC reste inflexible . Le curateur reste en place et Françoise reste privée de tout contact avec ses amis et avec son compagnon.... en dépit de plusieurs grèves de la faim..


Ci-dessous les liens vers des articles de journaux relatifs à cette affaire ( La Voix du Nord et Mediapart, La Croix du Nord et Europe 1)


Pour conclure, je tiens à préciser deux choses :

1° Jean m'a fait parvenir une bonne cinquantaine de pièces à l'appui de ses dires .


2° Je suis particulièrement sensible à ce genre d'histoire pour avoir vécu une situation équivalente avec la tutrice de ma mère.


Lorsqu'un tuteur externe a été nommé pour ma mère celle-ci était dans une maison de retraite très éloignée de notre domicile . Ma mère a fait part à la tutrice de son souhait de changer de maison de retraite afin de se rapprocher de sa famille : refus formel du curateur sur pression du Directeur de la Maison de retraite de ma mère à qui ma mère rapportait environ 3.800€ par mois...

Le Directeur de la Maison de retraite voyant que j'appuyais la requête de ma mère m'a dès lors interdit l'accès à l'établissement au motif que «  la tutrice s'y opposait «  …. Inutile de dire que j'ai demandé à la tutrice de le confirmer cette interdiction par écrit et de m'en donner les raisons chose qu'elle n'a bien sûr jamais fait...