dimanche 17 mars 2019

Au lieu de l'aider, la curatrice de Maryvonne lui met des bâtons dans les roues

Au lieu de l'aider, la curatrice de Maryvonne lui met des bâtons dans les roues

Objet : abus de faiblesse et mise en danger (in)volontaire de ma vie.


        Bonjour à tous,



    Je suis une jeune femme qui a été placé d'office à sa majorité sous curatelle renforcée.
L'échéance de cette mesure arrive à terme en avril 2019.

Depuis le début de cette mesure, je me bat avec l'aide de mon père et depuis deux ans de celle de mon compagnon pour lutter contre les négligences dont je suis victime.

    Depuis quelques semaines, je n'ai plus de droits sociaux alors que ma santé est en jeu.
Je ne peux plus faire d'analyses, aller chercher mes médicaments à la pharmacie, certains des praticiens me refusent l'accès aux soins... je n'ai plus de droits sociaux et pas d'argent pour payer car je n'ai pas eu mon supplément de fin de mois. Là encore, pas d'explications, mais on me remet cet argent le lendemain sur mon compte.

Je  me suis rendue à la CPAM afin d'y obtenir une attestation de droits, des informations sur ce qu'il s'est passé  sur mon compte Ameli, car, en effet, quelqu'un a changé mon mot de passe Ameli (je n'ai jamais eu les codes, c'est ma curatrice qui les a).
Mais aucune réponse de la part de la dame de l’accueil, car je suis sous protection. Je demande alors le nom de cette dame qui me le refuse, me dit qu'elle va appeler la sécurité ainsi que mon organisme de gestion... Je pars, donc. La dame se moque ouvertement de moi avec un homme qui est dans la file d'attente qui me dit «  va te faire soigner, t'as des problèmes psychologiques, toi »

J'ai, depuis cette mesure de protection changé trois fois de curateur sans que rien n'y change. Je suis épuisée de cette mesure qui me détruit.
Etant très émotive de nature et de par mon handicap, toutes ces émotions me mettent mal à chaque fois, je dois les gérer seule sans que personne ne me vienne en aide.

    Je me retrouve désormais devant le mur du stigmate qu'ont droit les personnes protégées (et handicapées). A cause de ma pathologie, toute émotion me bouleverse et je peux avoir une réaction excessive. Le fait d'être sous curatelle, en plus renforcée, m'empêche d'évoluer positivement et d'être stable financièrement sans avoir toujours besoin de compter sur mes proches, faute de provisions financières à disposition.

    Je vous conseille vivement de faire attention à ces mesures, d'autant plus que la psychiatrie actuelle est une usine qui permet de mettre de côté des personnes vulnérables et de les placer sous « protection », aussi synonyme d'exclusion totale : sociale (déjà aggravée par mon handicap), financière (je n'ai pas eu mes suppléments), et heureusement que je me suis débrouillée seule pour trouver mon appartement, sinon je serai à l'heure actuelle dans un clapier où les curateurs entassent leurs protégés afin de ne pas salir la ville.


Je souhaite apporter mon témoignage et qu'il soit diffusé MAIS je souhaite rester anonyme afin que ma sécurité reste préservée.


4 commentaires:

  1. Toujours aussi consternant, effrayant. Il semble vraiment qu'il y ait une volonté de détruire ces personnes fragilisées et que cela se passe à la faveur d'un consensus étatique, sinon supra-étatique. Si nous pouvons croire tout ce que relate cette jeune femme (comme elle se définit) on ne fait qu'en remettre pour la déstabiliser. C'est atroce. L'intervention méprisante de ce sale type dans la file est odieuse. C'est scandaleux car cela montre la malveillance de la plupart des gens et pas seulement celle des représentants attitrés du système des tutelles / curatelles. J'aurais eu beaucoup de mal à me retenir de lui foutre une baffe, il s'en serait ramassé au moins une verbale. Evidemment, je pèse plus de 105 kg et il n'y a pas trop de gras. Ces gens sont vraiment des lâches répugnants. La bonne femme à l'accueil qui commence déjà à se moquer, puis menace d'appeler la sécurité, et puis l'autre dans la file qui en remet une couche. Il y a toutefois une chose qui me rend un peu perplexe dans le problème de cette jeune femme. Son calvaire est censé prendre fin le mois prochain, si j'ai bien lu. Pourquoi attache-t-elle tant d'importance à des tracas qui vont bientôt prendre fin ? Si cela fait partie de son caractère instable, de sa nature fragile, elle ferait mieux de le dissimuler et d'afficher en toutes circonstances un air serein, pour autant que ce soit dans la mesure de ses possibilités de self contrôle. Si ça ne l'est pas, ne s'expose-t-elle pas à ce que l'on la garde sous cette foutue curatelle ?

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  2. Je comprends la détresse de cette personne..... SOLUTION, les mesures étant limitées dans le temps et celle-ci arrivant à échéance au mois d'avril 2019..... Il suffit de ne pas présenter de certificat médical obligatoire pour le renouvellement. ET HOP .... CADUCITE DE LA MESURE ou beau bazar au TI qui devra faire des pieds et des mains pour renouveler la mesure sans votre accord..... C'est un filon cette caducité.Pour les personnes qui souhaitent la levée de la curatelle renforcée comme dans votre cas. Pense-y!

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  3. Je transmettrai au cas où Maryvonne n'aurait pas vu la réponse mais je crois qu'elle lit souvent le blog. En tout cas Merci Raph

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  4. Dans les Alpes-Maritimes ATIAM mandataire 1mois sans donner d'argent un mois en 2017(87ans) ensuite 2019 (15 jours ) ET on s'en fait pas plus que cela(Atiam). pour eux c'est presque normal d'être sans un sous. C'est une Renault respectueux inacceptable et le juge ne fait rien il y a une charte de la tutelle tout le monde s'en tape le ventre

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