Doit-on mettre les « Diogène »
sous tutelle ?
Certaines personnes
sont atteintes du syndrome de Diogène
Le syndrome de Diogène est un syndrome décrit par Clark en 19751 pour caractériser un trouble du comportement conduisant
à des conditions de vie négligées, voire insalubres. Ce syndrome est une forme extrême d'accumulation compulsive
ou syllogomanie.
Le nom « Syndrome de
Diogène », adopté en 1975, fait référence à Diogène de Sinope,
philosophe grec du ive siècle av. J.-C.et
figure clé du cynisme ainsi que
disciple d'Antisthène. Diogène est
surtout connu pour la vie qu'il menait en dehors de toute convention sociale,
même si son but réel était de vivre hors de la culture et de la civilisation
grecque, en se pliant par exemple à certaines restrictions susceptibles de lui
apporter une plus grande indépendance vis-à-vis des biens matériels, une plus
grande liberté morale. Les motivations de sa vie hors normes disparaissent aux
yeux de la société, parfois choquée par son habitation dans une jarre renversée
ou sa pratique de la masturbation en place publique.
Caractéristiques[modifier | modifier
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Le syndrome associe entre autres2 :
·
une accumulation d'objets hétéroclites, nommée également syllogomanie7,8 ;
·
un déni de son état, associé en conséquence à une absence de toute
honte ;
·
un isolement social selon les critères habituellement admis dans sa
culture ;
·
un refus d'aide concernant cet état, celle-ci étant vécue comme
intrusive ;
·
une personnalité pré-morbide : soupçonneuse, astucieuse, distante,
tendant à déformer la réalité (là encore selon les critères culturels en cours)
La première étude de ce modèle de
conduite date de 19669.
Historique[modifier | modifier
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En 1966, deux psychiatres anglais, Mac
Millan et Shaw, publient une étude sur 72 personnes âgées vivant dans des
conditions d’hygiène personnelle et domestique inquiétantes9. Ils avaient constaté chez ces patients
un effondrement de leur norme de propreté personnelle et d'environnement et
avaient appelé ce tableau « syndrome de décompensation sénile ».
Symptômes[modifier | modifier le
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La personne présentant ce syndrome
choisit un isolement social aussi grand qu'il lui est possible ; elle en
arrive à vivre presque recluse chez elle, n'ayant dès lors plus autant de
raisons d'entretenir son logement et se désintéressant en même temps, à un
degré plus ou moins grand, de son hygiène personnelle. Howard Hughes dans les dernières années
de sa vie en constitue une illustration.
Se pensant à tort ou à raison en risque
de pauvreté extrême, ce qui lui est suggéré par la vie peu gratifiante où elle
s'installe, elle essaie d'économiser le plus possible pour parer à l'avenir, et
accumule parfois des sommes importantes sans avoir réellement conscience de
leur valeur. Accumuler aussi chez elle de grandes quantités de déchets ou du
moins d'objets sans utilité immédiate l'amène à vivre dans des situations
insalubres : d'abord simple encombrement, puis impossibilité d'entretenir
ou même de faireentretenir son logement en raison même de cet
encombrement devenu obstacle.
Patients[modifier | modifier le
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On trouve souvent un tel comportement
chez des personnes d'âge avancé souffrant de solitude après la mort d'un
conjoint ou d'un parent très proche3,9. Ce comportement peut être encouragé
par une fragilité financière perçue, réelle ou non. La solitude, voulue, ou
l'isolement, subi, semble le facteur de déclenchement principal.
Étiopathogénie[modifier | modifier
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La prévalence des maladies
neuropsychiques est entre 30 % à 80 % chez les personnes souffrant du
syndrome de Diogène selon différentes études10[réf. à
confirmer], mais presque de 100 % chez les jeunes sujets11.
Traitement[modifier | modifier
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Le traitement doit commencer par la
détection des cas de risque, puis l'admission dans un hôpital spécialisé ou une
unité de gériatrie, avec étude des troubles médicaux. On prend ensuite des
mesures adaptées de protection sociale pour éviter la rechute du patient dans
ses conditions de vie antérieures. Dans quelques cas, il convient de traiter aussi
une éventuelle pathologie psychiatrique associée (dépression, délire chronique)12.
S'il n'est pas possible d'assurer la vie
en commun ou de placer le patient dans une institution sociale, il faut lui
assurer un suivi régulier, des visites à domicile, et un travail coordonné de
services sanitaires (médecin, infirmier(e), ergothérapeute) et sociaux
(travailleur social)12.
La question que je me pose :
Si ces personnes atteintes de cette situation s’accommodent
en général de cette situation il faut bien reconnaître que cela peut être
incommodant pour le voisinage ou l’entourage.
Perso
je reconnais que si j’étais propriétaire je ne serais pas enchantée d’avoir
un Diogène dans mes murs…
Certaines personnes sont placées sous tutelle au motif d’être Diogène…
Cela me laisse sceptique : le tuteur est supposé gérer les comptes des
personnes incapables de le faire PAS
VENIR FAIRE LE MENAGE CHEZ ELLES !
Sous tutelle ou pas sous tutelle un
Diogène restera un Diogène.
D’autre part (mais ça reste à vérifier)
il semblerait que ce syndrome ait été retiré de la liste des maladies mentales.
bonjours ,du a ma sante ca peut me faire penser a ca aussi mes non moi j'aime réparer
RépondreSupprimerfaire des choses,les brocantes etc,etc,mes c'est du a mes problèmes personnel,je viens d'avoir ma premiere operation ca va mieux mes j'en est encores 1 et ensuite,
j’espère bien retravaillé et finir ce que j'est commencé,il faut voir les problemes de santé avant de vouloir faire interné quelqu' un,
car ces grave de les enfoncé plus bas que terre alors que la personne étais dynamiques avant,
donc si il y un syndrome faut en chercher la cause car il ne faut pas jugés s'en savoir ce qu il ces passer dans la vies des gens aidons les serait le mieux a mon avis au lieux de leurs mettre une etiquette