vendredi 11 novembre 2022

Et l'addiction au crack de certains protégés on en parle ou ça doit rester tabou ?

Ce monsieur qui s'appelle Nans a décidé de témoigner, sur le Net, et d'exprimer son mécontentement par rapport à sa curatelle UDAF dont il est mécontent. C'est son droit le plus strict de s'exprimer sur Internet, mais ce que je trouve intéressant, dans son témoignage, c'est la description qu'il fait des «  clients » de son agence Udaf :  Les « clients » sont mal habillés, sales, les cheveux longs. Mais c’est comme ça, pas d’argent, pas de coiffeur! D’ailleurs, je ne suis guère mieux. Il y a un vigile qui fait la police, la plupart des suivis sont toxicomanes au crack et viennent réclamer des sous pour acheter leur caillou. Attention, c'est lui-même qui le dit et pas moi... Voici son témoignage « Parfois les psy vous donnent des mauvais conseils et vous les suivez et sur les « conseils avisés » de ma psy, je me suis retrouvé sous curatelle. Les premiers mois ont été un véritable calvaire car je devais retirer les 60 € par semaine qui m’étaient assigné au guichet et selon le bon vouloir de l’employé qui se trouvait au guichet de la poste où j’avais jadis mon compte, je ne pouvais pas obtenir mes sous et j’ai même dû menacer un employé de la poste d’en référer au juge des tutelles pour qu’il se calme et accepte de me donner mon obole hebdomadaire. Quand vous êtes sous curatelle, vous êtes un sous citoyen, au pire sens du terme. Vous devez demander un papier de votre curatrice pour la moindre démarche, c’est même marqué sur votre acte de naissance ! La curatelle est une mesure de « protection », décidée par un juge sur l’avis d’un psychiatre, c’est surtout une situation où vous n’avez plus aucun droit et en premier lieu celui d’avoir un moyen de paiement. Et la curatelle n’est pas vraiment une aide pour ce qui est des démarches administratives. Je suis sans logis depuis des mois et ma curatrice préfère payer 750 € d’hôtel par mois plutôt que bouger pour que j’ai un toit stable. Foutu psy et ses foutus conseils ! Oui, j’ai du mal à gérer mes sous et alors ? Est-ce que ce serait pas mieux si je pouvais jouir du peu d’argent que j’ai pour me trouver un appart’ dans une ville de taille moyenne loin de Paris ? Mais avec la curatelle, impossible pour moi de bouger sous peine de me retrouver sans le sou. Quand je vais à l’UDAF, qui est l’association qui gère ma curatelle, j’ai l’impression d’être dans une prison ! Les « clients » sont mal habillés, sales, les cheveux longs. Mais c’est comme ça, pas d’argent, pas de coiffeur! D’ailleurs, je ne suis guère mieux. Il y a un vigile qui fait la police, la plupart des suivis sont toxicomanes au crack et viennent réclamer des sous pour acheter leur caillou. Une porte blindée, les suivis mécontents qui cassent les vitres, les flics qui doivent intervenir pour ceux qui se sont échappés de l’asile. Pour refaire faire ma carte d’identité, on m’a fait galérer car je suis sous curatelle. Selon ma curatrice, ça n’aurait pas dû être le cas mais ce le fut. Pour ma demande d’allocation, on me fait galérer ! Sous curatelle ! C’est un stigmate pour notre société marchande. Ceux là ne peuvent ni acheter ni vendre, ce sont des parias ! Bref, la curatelle, c’est la galère mais pour prendre un avocat pour casser le jugement, il faut des sous que je n’ai pas. Ma psy m’a vraiment mis dans la merde ! » N'importe qui peut tomber dans l'addiction, il ne s'agit pas de juger … On entend beaucoup de critiques contre l'Udaf, et certaines sont malheureusement justifiées, mais il faut aussi comprendre que les agents de l'Udaf travaillent dans des conditions très difficiles...

2 commentaires:

  1. Pareil pour moi, suivant les conseils de ma psy j'ai demandé à être placé sous curatelle...renforcé. Cela a été une catastrophe. J'en suis sorti, mais des dégâts ont été fait. Merci la psy de merde.

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  2. Et bien voilà ... Toujours des accusations et jamais le moindre fait à l'appui de ces accusations, jamais la moindre preuve.

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