dimanche 27 janvier 2019

Lettre ouverte au notaire et à la tutrice de ma mère


Lettre ouverte au notaire  et à la tutrice de ma mère

Une fois de plus mon fils , vendredi soir, lors d'une énième phase aiguë, mon fils a été hospitalisé en urgence et il est en chambre d'isolement, attaché sur son lit avec des sangles, sans pouvoir recevoir de visites ni voir personne.

_La dernière fois, c'était en mai dernier, il avait stoppé son traitement comme toujours par réaction à ce que le notaire  nous faisait vivre.
 Mon fils doit impérativement suivre son traitement mais il l'interrompt toujours en cas de contrariété. En mai dernier il l'a interrompu parce qu'il ne supportait plus le comportement du notaire envers moi. Donc phase aiguë, un mois et demi d'hospitalisation dont plus de dix jours à l'isolement, attaché avec des sangles sur son lit.

Attention je n'accuse pas Maître X. ou la tutrice X d'être responsables de la maladie de mon fils puisqu'il est atteint de dépression résistante depuis très longtemps, depuis l'âge de 14 ans,, donc bien avant que le notaire et la tutrice ne fassent irruption dans nos vies en 2013.

Je précise cela pour que les choses soient claires car Me X m'a reproché un jour de le rendre responsable des ennuis de santé de mon fils.

 Or Maître X n'a pas son pareil pour déformer les propos d'autrui. Je suis parfaitement consciente que ni  lui ni la tutrice  ne sont à l'origine de l'affection dont il est atteint Je ne cherche pas de bouc émissaire, je suis très lucide.

_Par contre, je dis très clairement que l'enfer que ce notaire  et la tutrice de ma mère nous font vivre depuis qu'ils ont pris les rênes de nos vies, à l'occasion de la mise sous tutelle extérieure de ma mère a d’énormes répercussions sur la santé de mon fils.



Il n'y a pas un seul jour depuis cinq ans pas une seule seconde où mon fils et moi même ne subissions les conséquences du comportement inqualifiable de la tutrice et du notaire.

A force de lutter contre eux deux, je suis parvenue à limiter un peu les dégâts qu'ils ont causés.

Mais ces dégâts restent malgré tout colossaux et tant que je vivrai je dénoncerai les actes commis par ces deux personnes.



8 commentaires:

  1. Je pensais d'abord que le nom du notaire était un pseudonyme par prudence. Je vous saurai gré de m'expliquer pourquoi votre fils est dépressif depuis ses 14 ans, même si cela ne me regarde pas. Je pourrais ainsi au moins mieux comprendre pourquoi il est tant affecté par ce qui est arrivé à votre mère et vous arrive à vous (je suis moi-même très affecté par ce qui arrive à ma maman, mais je n'y réagis pas aussi mal - si je puis me permettre – que votre fils, alors que je suis tourmenté par l’Angoisse Métaphysique et l’Horreur du Néant depuis ce même âge sinon déjà bien avant, mais cela ne relève pas de la dépression, même si cela peut finir par la causer). Le caractère dépressif n'est pas une explication en soi. Je veux comprendre. De même que je veux comprendre pourquoi vous n’avez pas fait appel pour éviter l’incarcération de votre mère dans u home, alors qu’elle hurlait de désespoir dans cette perspective et vous fit part de ces inquiétudes déjà bien avant.
    À votre place (si j’ose dire), même si cette chance avait été infime, même nulle, ou infinitésimale (donc entre les deux), je l’aurais saisie pour garder ma maman à la maison. Je connais vos raisons, du moins celles que vous avez exposées : en dehors de l’inutilité de faire appel, vous avez invoqué les délais extrêmement préjudiciables budgétairement qu’aurait impliqués l’appel au niveau du notaire. Désolé, mais pour moi, ce n’est pas claire. Vous pouvez certes me remballer en m’invitant à me mêler de mes oignons, mais c’est vous-même qui commencé à parler des vôtres, à juste titre d’ailleurs (car pourquoi garder le silence ?). Vous avez même écrit que vous trouviez cynique de la part du juge des tutelles de vous informer de votre droit de faire appel, tant l’inutilité de cette démarche lui apparait encore mieux qu’à vous-même.

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    1. Bonjour Daniel c'est normal que vous demandiez des précisions puisque c'est moi qui ai fait la démarche de parler de ma vie, donc pourquoi mon fils est atteint de dépression chronique ? Je l'ignore, à mon avis c'est purement génétique 2° Pourquoi je n'ai pas fait appel quand ma mère a été placée sous tutelle extérieure ? Je savais d'instinct que cela ne servirait à rien et j'avais raison 99% des appels de ce genre échouent. 3° bien sûr que j'ai adressé une requête au Juge pour pouvoir soit reprendre ma mère avec nous, soit le mettre dans une Maison de retraite proche de chez nous le Juge a refusé. j'ai raconté tout ça sur le blog en 2016...

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  2. Je trouve atroce, inadmissible, comparable aux tortures du Moyen-âge d’avoir sanglé votre fils sur son lit sans lui permettre de voir personne. On vous empêche donc de le voir, comme si vous pouviez être la cause de son trouble, comme si vous ne pouviez que l’aggraver. Si vous vous êtes donné la peine de lire en détail les documents que j’ai publié sur mon site web personnel, dans le tableau des liens vers des pdf, page dédiée à l’Administration de biens et de la personne, vous auriez noté combien cet isolement rejoint ce que j’expose dans le chapitre du premier document : la Raison Médicale (« 67. Seconde et sans doute dernière consultation avec le Dr Gravenschot : la « raison médicale ». .111). Notez que cet genre d’isolement n’est pas nouveau et se pratiquait par la psychiatrie bien avant l’existence des tutelles comme nous les subissons maintenant. Le compositeur Schumann devint à moitié fou du fait de ne pouvoir crever une sorte de plafond pesant sur son potentiel créatif (c’est très perceptible dans sa musique qui témoigne d’un mélange de créativité sporadiquement géniale et conventionnalisme de musique de salon, ce qui n’est pas le cas de son compatriote et contemporain Brahms – mais vous m’avez écrit que vous étiez archinulle en musique, mais essayez quand-même de lire la suite, ce qui me dispensera d’écrire une fois de plus pour rien). À moitié fou et en grave dépression, il fut interné. Pendant 2 ans (ou +/-), il fut interdit à sa sœur de lui rendre visite. La Raison médicale… En ce qui concerne ma maman et moi, on ne va pas si loin, mais lorsque je lui rends visite, il m’est difficile de ne pas sentir quelque réticence parce que je perturbe non point l’horaire des repas de ma mère, mais LEUR horaire, c’est-à-dire le rythme auquel il conviendrait de nourrir ma mère selon des critères médico-nutritionnels conventionnellement définis pour personnes âgées, même si ce régime (plutôt grossissant en l’occurrence) ne leurs convient pas du tout, et dont les infirmières et toute la clique médicale en amont se sont convaincus qu’il ne pouvait que convenir aux victimes de leurs sales systèmes. On rechigne parce que je veux l’emmener au restaurant en soirée, parce que je leur demande alors de ne pas lui donner son repas de midi (qu’elle ne mange d’ailleurs qu’à contre-cœur, quand elle le mange) afin de lui conserver un minimum d’appétit et parce que ce resto du soir se substitue au souper quotidien dans la salle des zombies où on l’enterre vivante.

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    1. Re bonjour Daniel Petites précisions pour mon fils . A l'hôpital ils font vraiment ce qu'ils peuvent. C'est atroce de le voir attaché mais quand il est en " phase aigüe il peut lui arriver d'être violent, involontairement bien sûr, De plus s'ils empêchent toute visite ce n'est pas du tout cotre moi, bien au contraire , j'ai de rapports avec son médecin

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    2. Ce n'est pas à l'hôpital que j'en veux c'est à la tutrice et au notaire

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  3. courage Dominique. De tout cœur avec toi, sans palabrer.....

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    1. Merci Raphn votre mot me remonte le moral , particulièrement à zéro en ce moment très dur

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  4. Ce commentaire a été supprimé par un administrateur du blog.

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