La nouvelle " réforme" des tutelles : Méfiez-vous les choses ne vont faire qu'empirer
En novembre 2017 la Ministre de la
Justice Nicole Belloubet a demandé l'ouverture d'une enquête sur
les tutelles.
La Cour des Comptes et le Défenseur
des Droits ayant en 2016 rendu des rapports très alarmants sur les
« dysfonctionnements « du système des tutelles et
ces rapports ayant été très médiatisés la Garde des Sceaux a
confié le soin à Madame Caron-Deglise de faire un rapport sur la
question.
Madame Caron-Deglise , magistrate
déléguée à la Protection des Majeurs était l'une des rares
figures du milieu des tutelles à laisser entendre – à mots
couverts bien sûr – que le système tutélaire présentait de
graves défaillances.
On pouvait imaginer qu'elle allait
s'employer avec ce rapport à apporter des améliorations au système
mais il n'en est rien.
J'ai lu le rapport de A à Z il est à
faire dresser les cheveux sur la tête.
Les auteurs de ce rapport prennent
vraiment les gens pour des c....
Un exemple entre mille : On nous
annonce de façon tonitruante que
« La tutelle va être supprimée
«
Vous ne rêvez pas, c'est en toutes
lettres dans le rapport, mais deux lignes plus loin on lit que
la mesure de tutelle sera remplacée
par une mesure de « protection ».... on se foutrait pas
un peu de vous ?
Le mot tutelle a des connotations
négatives alors on le remplace par « protection » !!!!
Fallait le faire !
De même exit le méchant Juge des
tutelles , arrogant, imbu de sa personne et le voilà remplacé grâce à la baguette magique de la
fée Anne Caron-Deglise par le bon « Juge de la protection «
Le mot de protection me fait vomir :
Pendant les quatre horribles années où ma mère a subi la tutelle d'une tutrice particulièrement
incompétente à chaque fois que je contactais ses «
supérieurs
pour me plaindre des
manquements de cette nullité ambulante, je m'entendais répondre
cette phrase insupportable :
_ Madame votre mère est sous
protection .
Cette phrase voulait dire « ta
mère est livrée pieds et poings liées à sa tutrice. Celle-ci fait
ce qu'elle veut et toi tu fermes ta gueule sinon
tu risques d'avoir des problèmes avec la justice « .
Les deux points phares de ce rapport
sont les suivants : Droit de vote et Droit de se marier
accordés à toutes les personnes en situation
de handicap qui sont sous tutelle . Énorme foutage de gueule !
Parce que depuis la réforme de 2007
ces personnes avaient déjà ces droits, sauf bien sûr ceux qui souffraient d'un handicap vraiment
trop lourd. Restrictions qui me paraissaient sensées mais qui
sont abolies en signe de «
respect des droits des personnes en situation de handicap « .
Mesure éminemment symbolique et
démagogique alors que le vrai respect des droits et de la dignité des personnes sous tutelle
serait de leur montrer leur relevés de compte et les justificatifs
de
dépenses !!!!!! Mais ça bien
sûr le rapport n'en parle pas !!! Or c'est ça le plus
important, tout le reste c'est du baratin.
Venons en au nerf de la guerre c'est
à dire au fameux contrôle des comptes de gestion des «
protégés «
Ceux-ci, on le sait , étaient confiés
aux Juges des tutelles et au greffier en chef.
C'est un secret de polichinelle que ce
contrôle n'existait pas dans les faits et il m'a toujours paru très curieux que lorsqu'il y a des
détournements Le JT ni le greffier ne sont le moins du monde
inquiétés... Alors qu'ils sont
supposés chapeauter les tuteurs.
Et là je parle en connaissance de
cause lorsque je mettais sous le nez du Juge des tutelles et de la Greffière en chef les anomalies que
je constatais dans les compte de gestion de la tutrice de ma
mère , ils me disaient :
« Nous n'avons pas à vous
répondre, vous n'êtes pas la tutrice de votre mère ! »
Le Juge m'a même accusée
d'agissements graves parce que je dénonçais sur Internet les
exactions de la tutrice de ma mère.
J'ai été convoquée à plusieurs
reprises par la police et même traînée devant les Tribunaux...
Consciente de ce problème la Ministre
couvre les JT et les greffiers en imputant la mauvaise qualité des contrôles au manque de temps
dont disposent les Juges ( ça me fait sourire) et va confier ces
contrôles à des « sachants
«
Qui seront ces sages « sachants
« on ne le sait pas encore avec précision , peut être des
CAC, des notaires ou j e ne sais qui d'autres et ces
contrôles seront désormais payants pour ceux qui ont des ressources . Et Madame Caron a eu une
idée de génie ces contrôles pourraient être confiés…devinez à qui... aux tuteurs
eux-même elle est pas bonne celle-là ?
Vous imaginez un tuteur allant en
dénoncer un autre ?
Bon il y aurait encore des milliards de
choses à dire sur ce rapport mais à quoi bon ?
Dans son ouvrage « Les
Dépossédés « Valérie Labrousse terminait le livre sur ce
constat terrible
« Il n'y a rien à faire «
Elle avait raison.
Trop de gens , trop de professions
liées à la tutelle Directeurs de Maisons de retraite, agents immobiliers , avocats etc. etc. ont
intérêt à ce que le système dysfonctionne le plus possible.
La seule chose à faire c'est
d'essayer de ne pas tomber dans les griffes de ces gens-là car ils
vous broieront.
Vous ne pouvez rien contre eux.
La seule échappatoire c'est le suicide.
Je pense de plus en plus à quitter la
France que j'adore pourtant mais où les gens n'ont pas fait grand chose pour lutter contre ce
système qui me semble de plus en plus satanique.
Je pense que les gens auraient dû
ouvrir les yeux plus tôt et réagir, pour moi ils ont une lourde responsabilité dans ce qui se passe.
Mon critère pour choisir mon nouveau
pays ne sera ni la douceur du climat ni la beauté du paysage
j'essaierai simplement de choisir un
lieu où la tutelle soit n'existe pas soit n'existe plus comme par
exemple le Pérou où la tutelle
mesure jugée barbare et inhumaine vient d'être abolie.
Ce dernier article se relie à « La Charte du Majeur dit Protégé : un monument de " mensonges " et d'hypocrisie. » Je l’ai lue deux fois, analysée et abondamment commentée. C’était sur lamafiadestutelles.com mais j’ai dû répondre sur un de vos autres sites facebook y faisant référence, car je ne retrouve plus mes commentaires sur votre blog. De toute façon, je sauve mes commentaires en WORD quand ils me paraissent en valoir la peine. Je les écris même souvent d’avance en WORD. Mais c’est ennuyeux parce que, comme je ne vais pas jusqu’à sauver les liens vers les articles ou post auquel je réponds (ce qui serait une bonne pratique), je dois faire des recherches presque chaque fois que je veux voir s’il y a eu une réponse. Je sais qu’il y a eu un like d’un certain PC je crois, ou de vous-même…
RépondreSupprimer« Nous n'avons pas à vous répondre, vous n'êtes pas la tutrice de votre mère ! »
On ne peut vous répondre ce genre d’horreur qu’en enfer. Alors l’enfer est sur terre. Et encore… Existe-t-elle cette terre ? Quant à l’enfer, la question ne se pose même pas.
La réponse « Mais je représente votre mère » de l’administrateur de ma Maman est presque aussi horrible. Dans la salle d’attente du notaire, je lui avais dit sèchement « Je ne m’attendais pas où vous voir ici ». Il s’agissait plutôt d’une légitimation certes éhontée de son infecte présence. Je lui rétorquai durement : « Je ne perçois pas ma Maman au travers de vous ». J’aurais pu lui casser la gueule, le démembrer (j’ai toute la force physique nécessaire pour faire ça à une dizaine de tuteurs à la fois mais pas assez pour briser des menottes et écarter des barreaux – nous sommes vraiment peu d’chose).
Lire mon document « Chez le notaire », qui doit venir s’ajouter au deuxième gros document : « La fin de la moitié du martyre inique infligé par l’Etat : les retrouvailles ».
Je ne vais pas répéter ce que j’ai écrit dans mes commentaires sur la cathédrale de Charte qui s’effondre comme un château de cartes, contrairement à l’édifice de la Beauce merveilleusement décrit par Joris-Karl Huysmans, un des plus grands orfèvres de la prose, un de mes Maîtres avec Mallarmé qui lui excelle dans ses vers limpides que l’on qualifie ridiculement d’hermétiques :
« De semer de rubis le doute qu'elle écorche
Ainsi qu'une joyeuse et tutélaire torche »
La Chevelure (1887). N’est-ce pas merveilleux, ce Prince des Poètes parlait déjà de transformer les tuteurs en torches vivantes ! Des visionnaires, ces Grands Poètes…
Si cela peut vous consoler, le tourment infernal des tutelles ne restera peut-être dans les mémoires que grâce à mes vers. Dans la mesure où on les citera comme exemple d’anormalité par rapport un système qui sera devenu tout à fait normal, afin de faire s’écrier d’indignation ou pouffer de rire les étudiants en droit et de philosophie et lettres qui y seront inféodées dans leur interprétation de la nouvelle poésie décadente, par le fond et par la forme pas assez simple et standardisée, normalisée.
RépondreSupprimerNe faites pas trop vite vos malles. Avez-vous encore l’énergie, les ressources physiques (morales certainement) pour devenir une aventurière ? Il y a bien eu un roi de Madagascar (lire, pour vous distraire, le dernier roman de Jean-Christophe Rufin que je suis en train de terminer). Pourquoi pas une reine ? Votre évasion est une fuite qui ne sera même pas remarquée par nos adversaires (si on peut appeler ça des adversaires…).
Je vous cite « Et Madame Caron a eu une idée de génie ces contrôles pourraient être confiés…devinez à qui... aux tuteurs eux-mêmes elle est pas bonne celle-là ? ». Cela illustre le fonctionnement en boucle de la justice puisqu’elle n’exerce un contrôle sur elle-même que par elle-même, au travers du même type d’acteurs, de même que la loi s’auto-justifie, est auto-fondée, auto-référentielle au travers d’un labyrinthe de contradictions où toute personne sensée se perd.
Vous avez absolument raison de faire ressortir le caractère, sinon l’essence, satanique de ce projet d’anéantissement de toute conscience susceptible d’émettre une critique contre ce système. Je ne suis pas qu’expert en AI (vous allez dire « Ah oui, il se dit expert en ceci, puis en cela aussi…), je le suis dans ce que l’on peut considérer comme une branche de l’AI : les AG (Algorithmes Génétiques) et cela a été prouvé sur le terrain, insuffisamment par manque de soutien. Il ne faut pas être généticien pour être expert en AG mais je n’ai pas la place ici pour expliquer pourquoi. Plus tard si vous voulez. J’affirme que les chromosomes virtuels codés par des bits (et mots machine de certaines longueurs) et manipulés par des algorithmes basés sur la hasard, font ressortir cette tendance qu’ont la Bêtise et le Mal de se propager au travers des populations (populations de chromosomes, représentant les gens…). Disons schématiquement que les individus de qualité singulière (codées tout comme leur inverse par des suites de 0 et de 1) sont éliminés, de sorte que l’évolution favorise une adaptabilité quantitative au détriment d’une intelligence qualitative (sinon en appliquant une « stratégie élitiste » - l’expression est consacrée dans la théorie des AG, je ne l’invente pas - très ciblée par des algorithmiciens comme moi qui partagerait mes objectifs).
Vous le voyez au caractère répétitif des discours que vous tiennent les magistrats, les notaires et leurs petites mains comme les greffiers. Vous voyez aussi que la grande majorité de leurs victimes finissent par s’y soumettre, car elles ne perçoivent pas elle-même les dissonances cognitives qu’elles subissent, dont le « double penser » de 1984 est une illustration superbe mais dans le sens où l’esprit contradictoire, paradoxal est lui-même maitrisé par une élite qui l’applique à elle-même, l’élite des administrateurs comme par hasard.
RépondreSupprimerLa répétition, le cercle vicieux et l’auto-référence légalisée qui se retrouvent dans les discours émaillés de répliques cinglantes, de véritables coups de baguette que l’on vous inflige pour vous mettre au pas et vous faire danser en rythme avec les autres se ramène à… la répétition tautologique. La loi est dure, mais c’est la loi. Dura lex, sed lex. C’est bien scandé, mais qu’est-ce que cela signifie ? A se demander si la loi n’est pas la loi parce qu’elle est dur, de la feuille par exemple. La loi est durement elle-même, comme si cela démontrait sa consistance.
Mais le motif algorithmique ,c’est la répétition (autant dire peu importe le motif tant qu’il est répété), une récursivité à plat ce qui est paradoxal car la récursivité se développe en profondeur, plutôt verticalement que (élision ?) horizontalement (même si cela peut se faire dans les deux directions comme dans l’exemple des parcours depht-first ou breadth-first d’un arbre de décision - mais BF nécessite une boucle sur une queue - à revoir dans mes manuels).
Avec les AG, une population de chromosomes codés vise à se répéter, à se reproduire. Cela ne relève pas d’une intentionnalité, mais de ces opérateurs algorithmiques élémentaires que sont le croisement et la mutation (cross-over & mutation). Cette dernière représente le facteur le plus aléatoire, même si l’on peut observer que certaines mutations tendent à se répéter en fonction de l’environnement (un certain type de pollution pouvant générer plus ou moins le même type de monstres dans différentes populations, dans la mesure où l’on ne réduit pas la mutation à une simple erreur de codage et que l’on lui attribue une certaine causalité extérieure, la perméabilité du code génétique à la radioactivité est l’exemple le plus frappant de facteur de mutation, en ce cas, erreur de codage pas tout à fait aléatoire).
Les populations de chromosomes ne « visent » en fait qu’à se reproduire et n’ont pas d’autre but (lire « Le Gène égoïste » – The selfich gene - de Richard Dawkins dont feu mon Père a lu la plupart des livres en anglais et me les a distillés). Lire aussi « Comment les systèmes pondent -
Une introduction à la mémétique » de Pascal Jouxtel, Éditions Le Pommier 2005. Le pape méméticien français extrapole pertinemment sur l’idée de Dawkins selon laquelle les gènes nous colonisent pour se servir de nous comme vecteur de propagation du Même, d’où la mémétique qui applique la même Idée, le même concept d’autoréplication, aux idées. Je ne sais si le remarquable Dawkins ou si le moins convaincant Jouxtel qui a repris son idée de transposer les gènes en mêmes, ont appris à jouer avec des AG en laboratoire informatique. Mais rien de tek que cette expérience pour cerner la réalité, même si le terrain est virtuel (simulation).
Les populations de chromosomes de la magistrarthure, de l’avocaillerie, de la caste notariale, des gens qui viennent vous scier à l’huis, visent à se reproduire, à se répéter et c’est pourquoi leurs discours se répètent. Je veux dire que l’expression même de la reproduction d’une population de chromosomes juridiques est la répétition et se traduit par leur formulation légaliste (légalisme : « Doctrine qui impose le respect excessif, littéral de la loi au détriment de son esprit » - je vais finir par lire Montesquieu et je ne rigole pas). Ils changent la lettre sans changer l’esprit comme en témoigne la fameuse Charte. Ils se répètent avec des mots différents, comme l’Histoire se répète, mais toujours différemment (dixit Moi-même). Ils se répètent avec l’efficacité reproductrice des cafards, presque à l’identique.
RépondreSupprimerDes clones de clowns, à l’infini, ad nauseam.
A votre place, je ne boirais pas si vite la tisane mortelle qui vous fera bien dormir dans l’ignorance souveraine de tout ce cirque.
La gent juridique est constituée de dinosaures voués à la disparition et leur cataclysme, c’est nous. Nous pouvons nous mettre en intelligence avec des chercheurs scientifiques durs ou mous, avec certains auteurs connus qui ne demanderaient sans doute pas mieux que d’être éclairés par nous. Je rêve d’une bio-sociologie du monde juridique. On a bien cherché (et plus ou moins trouvé) des gènes qui seraient déterminant du viol, du vol, de l’alcoolisme (moi je n’ai pas besoin de gêne pour avoir envie de boire). Pourquoi pas le gène du vol vénal combiné à celui du viol de l’intégrité morale (sinon physique) de l’individu déterminant l’homo justitia ?
Pire que la situation actuelle est quasiment impossible, le plus hallucinant (:D) étant le cas d'usage de "diagnostics médicaux" établissant des "faits" parfaitement inexacts, qui non seulement en viennent à justifier une mesure dite de protection qui concrètement ne pourrait l'être qu'avec des personnes honnêtes et compétentes, mais en prime établissent une forme de reconnaissance d'incapacité mentale au motif d'incompétence du juge qui se repose donc sur le travail bâclé d'un psychiatre (souvent) puisque c'est la justification légale.
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